Les caractéristiques du cavalier-king

Les caractéristiques du cavalier-king

 



  Taille : 25 à 34 cm pour le mâle et 25 à 32 pour la femelle

Poil : Poil long, soyeux, sans boucles

Robe : Noir et feu, Rubis, Blenheim et Tricolore

Tête : Crâne presque plat entre les oreilles avec un stop peu accentué

Yeux : Grands, sombres et ronds mais pas saillants. Les yeux sont bien écartés

Oreilles : Longues, attachées haut

Queue : La longueur est proportionnée à celle du corps

Caractère : Gai, sensible et très doux
Généralités

 


Même s'il ne fait parler de lui que depuis une dizaine d'années, le Cavalier King Charles est apparu en 1924. Il est issu d'une race fort ancienne, le King Charles Spaniel, dont on a retrouvé la trace dans des documents datant du XVIe siècle.

En effet, c'est Charles II d'Angleterre (1630-1685) qui donne aux épagneuls nains anglais leurs lettres de noblesse. Il avait une telle passion qu'ils furent dénommés king charles spaniels. Le roi ne se déplaçait jamais sans ses chiens qui avaient même le droit d'entrer dans le parlement.

La concurrence arriva avec les carlins et les pékinois qui possèdent un nez plat. Par conséquent, le king charles devait suivre cette mode. Les éleveurs durent créer des épagneuls au nez plus court.

La race connut un tel succès que pour la protéger de croisements mal venus, le Toy Spaniel Club fut fondé en 1886 pour établir divers principes et reconnut officiellement le king charles. Il fut également décidé que son nom serait différent en fonction de ses couleurs. Ainsi les unicolores furent nommés rubis, les noirs et feu king charles, les tricolores prince charles et les orange et blanc devenaient blenheim.

En 1903, la confusion est tel au Kennel Club, qu'il fallait donner un nom non plus par la couleur mais par la morphologie. Le roi Edward VII intervient et la dénomination historique de King Charles est retenue.

En 1926 dans le catalogue de l'exposition de Crufts se trouvait l'annonce suivante : "Sont recherchés des blenheims Spaniels de l'ancien type, tels qu'ils sont représentés dans les gravures et tableaux du temps de Charles II, avec museau allongé, pas de stop, crâne plat avec le spot caractéristique en son centre. Le premier prix de 25 livres dans les 947 et 948 sera offert par Roswell Eldridge de New York, USA. Ce prix ira à qui recréera le type ancien souhaité." La reproduction du tableau de Landseer, "The cavalier's pet", était jointe.

Le premier gagnant fut Ferdi of Monham né le 19 novembre 1923, donc avant la parution de l'annonce ce qui signifiait qu'il existait encore des king charles ancien modèle. Mais leur existence posa un probléme car on avait deux races de chiens les king charles au nez court et les king charles ancien style au nez plus long. Ainsi durant plusieurs années, dans les expositions l'appellation "old type king charles spaniels" fut choisie. Alors en 1928, puisque Eldridge s'était servi du tableau "The cavalier's pet" pour ses recherches, il fut décidé que l'ancien type serait dénommé cavalier king charles. Cette dénomination sera officialisée en 1945.

Cependant un dilemme existait : les cavalier king charles étaient physiquement les plus proches des chiens tant aimés par Charles II, d'où de nombreuses erreurs d'appellation.

Origine du nom blenheim pour les orange et blanc
Normalement, le véritable blenheim posséde un spot orange au milieu du blanc de son crâne dont voici la légende. En 1704, la duchesse Sarah, épouse du duc de Marlborough, attendait vainement des nouvelles de son époux parti à la guerre en Bavière, sur les rives du Danube à Blenheim. Nerveuse et anxieuse, elle frotta son pouce fortement sur le front de sa chienne qu'elle tenait sur ses genoux. Cette dernière attendait une portée. Quelques jours plus tard, elle mit au monde des chiots qui portaient tous une marque orange correspondant au pouce de la duchesse.

C'est à la suite de la victoire éclatante du duc de Marlborough, qu'il décida de baptiser les petits épagneuls blanc et orange "blenheim".

Le spot correspondant à la marque du pouce de la duchesse Sarah dit "lozenge" en anglais, est une caractéristique trés appréciée de la couleur blenheim.


Chien de réconfort

A l'âge d'or de la race, au XVIe siècle, le cavalier king charles était considéré comme chien de réconfort. Les médecins le prescrivaient comme remède. Il réchauffait le giron des dames durant les voyages en voiture et dans les salles glaciales des châteaux. Il attirait aussi les puces de sa maitresse, en lui épargnant peut-être d'être atteinte par certaine maladie transmise par les morsures de ces parasites.


Chien fidèle jusqu'au bout

Marie Stuart, reine d'Écosse, fut emprisonnée avec son épagneul. Lorsqu'elle fut décapitée, le 8 février 1587, le chien fut retrouvé pelotonné sous ses jupes. Il fallut l'éloigner de force du corps de sa maitresse. Il mourut deux jours plus tard.

Charles Ier fut aussi emprisonné avec son épagneul, Rogue, par les partisans des Roundheads. L'épagneul resta auprès de son maître lors de son exécution, puis à l'issue les partisans emmenèrent Rogue en parade dans Londres comme symbole de la défaite du souverain.

Apparence
Il existe quatre type de robes :

* noir et feu (noir et roux) : Noir avec des tâches feu au-dessus des yeux, sur les joues, à l'intérieur des
oreilles, sur la poitrine, les membres et sous la queue. La couleur feu doit être vive. Les marques blanches
ne sont pas admises.

* Tricolore (noir, blanc & roux) : Noir et blanc bien espacés et répartis avec des marques feu au-dessus des
yeux, sur les joues, à l'intérieur des oreilles, à l'intérieur des membres et sous la queue.

* Ruby (robe rousse) : Unicolore, d'un rouge intense. Les marques blanches ne sont pas admises.

* Bleinheim (roux et blanc : voir la photo) : Marques rousses bien réparties sur un fond blanc perle. Les
marques doivent se scinder d'une façon égale sur la tête, la présence entre les oreilles de la "marque du
pouce de la duchesse Sarah" est un plus. Un chien qui n'aura qu'un seul œil cerné de roux est dit "pirate";
c'est considéré comme un défaut.


Caractère

Même si ses origines font référence à ses qualités cynégétiques, le Cavalier King Charles se plaît aujourd'hui bien plus dans la peau de compagnon que dans celle de chasseur. Il est devenu l'archétype du chien de compagnie : à la fois calme, dévoué et attaché à ses maîtres. Il ne leur demande qu'une chose : passer du temps avec eux.

On pourra lui faire confiance pour choisir le coin le plus confortable. Compagnon de toute la famille, il s'adapte à toutes les situations et se plaît aussi bien en appartement qu'à la campagne pourvu qu'on lui procure sa dose d'activité quotidienne. En effet, il reste un épagneul et doit pouvoir se dépenser. Ainsi, l'agility est un sport qui lui convient.

Toujours de bonne humeur, il se montre particulièrement sociable. Pas très exubérant (cela dépend des personnalités des chiens comme de celles des maîtres), il est calme et doux. Il est très intelligent et attentif, il comprend pourquoi on le réprimande et exécute avec beaucoup d'attention les tours qu'on lui apprend. Il a cependant une tendance à accueillir les nouveaux venus par de joyeux aboiements (qui ne font peur à personne) mais qui sont destinés à un bon accueil.


Entretien

Il est nécessaire de prévoir un bain au moins une fois tous les deux mois en utilisant des produits adaptés.

Les yeux du cavalier ne sont pas fragiles s'ils sont bien hydratés par les larmes. Si le matin les yeux sont sales, les nettoyer avec une gaze imbibée d'une lotion oculaire ou de sérum physiologique. Il existe aussi certains produits empêchant l'apparition des tâches rose-brunes sur le poil blanc.

Pour les oreilles, il est nécessaire d'observer et de sentir le conduit auditif une fois par semaine. On doit voir le cérumen (matière jaunâtre et grasse) permettant de lubrifier et protéger le conduit, si besoin retirer l'excès pour empêcher le développement d'infections.

Il est nécessaire de vérifier de temps en temps les dents du cavalier king charles, afin de voir si elles ne sont pas entartrées et intervenir si besoin pour éviter la chute de ses dents.

Les ongles s'usent naturellement, mais il peut être nécessaire de les réduire en évitant de les couper trop court qui provoquerait un saignement douloureux au chien.
 

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